Bingo
2003-12-16 09:39:41 UTC
Tortures : les enfants palestiniens menacés d'électrocution
Par Nadi al-Asir
Nadi al-Asir, rapport n° 418 - 2003
Plusieurs prisonniers ont témoigné devant les avocats de Nadi al-asir au
cours de leurs visites aux centres de détention israéliens avoir été torturé
sauvagement. Les prisonniers ont déclaré que les soldats, les colons et les
instructeurs participent aux séances des tortures des prisonniers dès leur
arrestation, et que l'un des moyens de torture consiste à refuser les soins
aux blessés et aux malades, pour leur faire "avouer".
Les deux prisonniers mineurs, Alaa Ibrahim Khalil Zayn, 15 ans et le
prisonnier Yousif Khalil Mutair, 15 ans, sont de Al Ayzrieh, al-Quds.
Ils ont déclaré à l'avocat de Nadi al-asir qui les a rencontrés dans le
centre de détention Atsion que l'armée israélienne les a emmenés, lors de
leur arrestation, le 16/10/2003, au centre d'interrogatoire dans la colonie
de Maale Adomim, et là, ils ont été battus, mis en position de shabeh, avec
interdiction d'aller aux toilettes, et les instructeurs ont amené des fils
électriques, menaçant les jeunes de les électrifier s'ils n'avouaient pas,
ce qui a provoqué leur peur et leur a fait avouer ce que les instructeurs
voulaient.
Le prisonnier Ahmad Salameh Muhammad Rab'i, 21 ans, habitant de Doura,
al-KHalil, a dit à l'avocat de Nadi al-Asir, Fahmi Awidi, qui l'a rencontré
dans la prison de Moscobiyya, qu'il a été sauvagement battu à l'aide des
crosses des fusils, des matraques, des mains et des pieds, sur tout le
corps, dans la colonie Atna'il, après avoir été arrêté, alors qu'il avait
les mains attachées et les yeux bandés, et l'avocat a affirmé que les traces
des coups étaient encore visibles.
Après avoir été transporté à Moscobiyya, il a été soumis au shabah pendant
de longues heures, pour une période de quatre jours, sans interruption, sans
qu'il puisse dormir, il dormait sur la chaise, les mains et les pieds liés,
vers l'arrière.
Ensuite, il a été mis en position de shabah de 15 à 18 heures, pendant 12
jours de suite. Il a été ensuite mis en isolement, pendant 18 jours. Le
prisonnier se plaint de maux aux reins, et lorsqu'il a vu le médecin de la
prison, celui-ci lui a donné des bonbons, disant : c'est ton remède.
Le prisonnier Ashraf Hassan, 23 ans, de la ville de Naplouse, a rapporté à
l'avocat de Nadi al-asir Husam Younis, qui l'a rencontré dans la prison de
Petah Tikva que les soldats l'ont arrêté le 22/9/2003, et l'ont frappé sur
les parties sensibles de son corps, ils l'ont jeté par terre et l'ont
piétiné avec leurs bottes, puis ont cogné sa tête sur le mur à plusieurs
reprises.
Il a rapporté également qu'un prisonnier malade avait appelé pour être
soigné, les soldats sont entrés dans la cellule, l'ont emmené, l'ont attaché
à un poteau et se sont mis à le frapper avec leurs bottes sur tout le corps.
Le prisonnier Iyad Wadih Tawfiq Abu Zahra, 28 ans, de Naplouse, a rapporté à
l'avocat Husam Younis qui l'a rencontré au centre d'interrogatoire de Petah
Tikva qu'il a été interrogé dès son arrestation le 15/9/2003, les soldats
lui ont bandé les yeux, ont menotté ses mains derrière le dos et avant de le
monter dans une jeep militaire, un officier dénommé Meir l'a frappé
plusieurs fois, lui a pris la tête et l'a cognée contre la voiture, il l'a
également frappé avec un bâton devant sa famille, et l'officier en question
l'a menacé que s'il n'avouait pas, la famille du détenu serait sans maison,
car il la détruirait.
Le prisonnier Iyad a déclaré qu'après l'avoir transporté à Petah Tikva, il a
été torturé de plusieurs façons :
Les premiers jours, les instructeurs l'ont frappé sur le visage, le vendre,
la poitrine, même s'il avait dit aux instructeurs qu'il venait de subir une
opération dans la poitrine, et qu'il avait toujours mal et que tout coup
pouvait mettre sa vie en danger.
Il a ensuite été assis sur une petite chaise, il avait ordre de se plier
vers l'arrière, et pendant ce temps, l'un des instructeurs lui mettait la
main vers le bas de la chaise, entre les jambes, sa main était tirée vers le
bas, et son dos lui faisait très mal.
Les soldats lui ont ordonné de s'asseoir sur les pointes de ses orteils plus
d'une heure, et cela à plusieurs reprises.
Les instructeurs, pendant ce temps, l'insultaient, le menaçaient de détruire
sa maison, d'arrêter les membres de sa famille, et surtout sa mère, ainsi
que de lui casser le dos et d'entraîner un handicap à vie.
Le prisonnier a porté plainte au tribunal pour toutes ces pratiques de
torture, et la plainte a été transférée aux services compétents, et lors de
son retour du tribunal à l'interrogatoire, les instructeurs l'ont menacé que
s'il persistait dans sa plainte, ils redoubleront les pratiques de la
torture, et l'un d'eux a affirmé qu'ils avaient une autorisation de la Haute
Cour de faire pression sur les prisonniers, comme ils l'entendaient.
Iyad a déclaré à l'avocat que son aveu lui a été soutiré par la force, par
la pression physique qui s'est exercée sur lui et qu'il ne pouvait plus
supporter la douleur, et qu'il souhaitait surtout gagner quelques heures de
sommeil. Il a demandé aux instructeurs vouloir faire d'autres déclarations,
mais ils ont refusé.
Un prisonnier malade en grève de la faim
Le prisonnier Bilal Salim Ajarima de Ramallah a déclaré à Ma'moun al-Hashim
qui l'a rencontré dans la prison de Moscobiyya qu'il a commencé une grève de
la faim depuis trois jours à cause de la détérioration de sa santé, étant
donné qu'il n'est pas transféré de Moscobiyya depuis 75 jours.
Il a été transporté à l'hôpital de Hadassa le 2/11/2003 à cause de sa santé
et le médecin a demandé que des radios soient faites car il a mal au ventre
et à la tête, mais les conseils du médecin n'ont pas été suivis et il a de
nouveau été mis à Moscobiyya, sans aucun soin.
Source : http://www.arabs48.com
Traduction : Palestine en Marche
Par Nadi al-Asir
Nadi al-Asir, rapport n° 418 - 2003
Plusieurs prisonniers ont témoigné devant les avocats de Nadi al-asir au
cours de leurs visites aux centres de détention israéliens avoir été torturé
sauvagement. Les prisonniers ont déclaré que les soldats, les colons et les
instructeurs participent aux séances des tortures des prisonniers dès leur
arrestation, et que l'un des moyens de torture consiste à refuser les soins
aux blessés et aux malades, pour leur faire "avouer".
Les deux prisonniers mineurs, Alaa Ibrahim Khalil Zayn, 15 ans et le
prisonnier Yousif Khalil Mutair, 15 ans, sont de Al Ayzrieh, al-Quds.
Ils ont déclaré à l'avocat de Nadi al-asir qui les a rencontrés dans le
centre de détention Atsion que l'armée israélienne les a emmenés, lors de
leur arrestation, le 16/10/2003, au centre d'interrogatoire dans la colonie
de Maale Adomim, et là, ils ont été battus, mis en position de shabeh, avec
interdiction d'aller aux toilettes, et les instructeurs ont amené des fils
électriques, menaçant les jeunes de les électrifier s'ils n'avouaient pas,
ce qui a provoqué leur peur et leur a fait avouer ce que les instructeurs
voulaient.
Le prisonnier Ahmad Salameh Muhammad Rab'i, 21 ans, habitant de Doura,
al-KHalil, a dit à l'avocat de Nadi al-Asir, Fahmi Awidi, qui l'a rencontré
dans la prison de Moscobiyya, qu'il a été sauvagement battu à l'aide des
crosses des fusils, des matraques, des mains et des pieds, sur tout le
corps, dans la colonie Atna'il, après avoir été arrêté, alors qu'il avait
les mains attachées et les yeux bandés, et l'avocat a affirmé que les traces
des coups étaient encore visibles.
Après avoir été transporté à Moscobiyya, il a été soumis au shabah pendant
de longues heures, pour une période de quatre jours, sans interruption, sans
qu'il puisse dormir, il dormait sur la chaise, les mains et les pieds liés,
vers l'arrière.
Ensuite, il a été mis en position de shabah de 15 à 18 heures, pendant 12
jours de suite. Il a été ensuite mis en isolement, pendant 18 jours. Le
prisonnier se plaint de maux aux reins, et lorsqu'il a vu le médecin de la
prison, celui-ci lui a donné des bonbons, disant : c'est ton remède.
Le prisonnier Ashraf Hassan, 23 ans, de la ville de Naplouse, a rapporté à
l'avocat de Nadi al-asir Husam Younis, qui l'a rencontré dans la prison de
Petah Tikva que les soldats l'ont arrêté le 22/9/2003, et l'ont frappé sur
les parties sensibles de son corps, ils l'ont jeté par terre et l'ont
piétiné avec leurs bottes, puis ont cogné sa tête sur le mur à plusieurs
reprises.
Il a rapporté également qu'un prisonnier malade avait appelé pour être
soigné, les soldats sont entrés dans la cellule, l'ont emmené, l'ont attaché
à un poteau et se sont mis à le frapper avec leurs bottes sur tout le corps.
Le prisonnier Iyad Wadih Tawfiq Abu Zahra, 28 ans, de Naplouse, a rapporté à
l'avocat Husam Younis qui l'a rencontré au centre d'interrogatoire de Petah
Tikva qu'il a été interrogé dès son arrestation le 15/9/2003, les soldats
lui ont bandé les yeux, ont menotté ses mains derrière le dos et avant de le
monter dans une jeep militaire, un officier dénommé Meir l'a frappé
plusieurs fois, lui a pris la tête et l'a cognée contre la voiture, il l'a
également frappé avec un bâton devant sa famille, et l'officier en question
l'a menacé que s'il n'avouait pas, la famille du détenu serait sans maison,
car il la détruirait.
Le prisonnier Iyad a déclaré qu'après l'avoir transporté à Petah Tikva, il a
été torturé de plusieurs façons :
Les premiers jours, les instructeurs l'ont frappé sur le visage, le vendre,
la poitrine, même s'il avait dit aux instructeurs qu'il venait de subir une
opération dans la poitrine, et qu'il avait toujours mal et que tout coup
pouvait mettre sa vie en danger.
Il a ensuite été assis sur une petite chaise, il avait ordre de se plier
vers l'arrière, et pendant ce temps, l'un des instructeurs lui mettait la
main vers le bas de la chaise, entre les jambes, sa main était tirée vers le
bas, et son dos lui faisait très mal.
Les soldats lui ont ordonné de s'asseoir sur les pointes de ses orteils plus
d'une heure, et cela à plusieurs reprises.
Les instructeurs, pendant ce temps, l'insultaient, le menaçaient de détruire
sa maison, d'arrêter les membres de sa famille, et surtout sa mère, ainsi
que de lui casser le dos et d'entraîner un handicap à vie.
Le prisonnier a porté plainte au tribunal pour toutes ces pratiques de
torture, et la plainte a été transférée aux services compétents, et lors de
son retour du tribunal à l'interrogatoire, les instructeurs l'ont menacé que
s'il persistait dans sa plainte, ils redoubleront les pratiques de la
torture, et l'un d'eux a affirmé qu'ils avaient une autorisation de la Haute
Cour de faire pression sur les prisonniers, comme ils l'entendaient.
Iyad a déclaré à l'avocat que son aveu lui a été soutiré par la force, par
la pression physique qui s'est exercée sur lui et qu'il ne pouvait plus
supporter la douleur, et qu'il souhaitait surtout gagner quelques heures de
sommeil. Il a demandé aux instructeurs vouloir faire d'autres déclarations,
mais ils ont refusé.
Un prisonnier malade en grève de la faim
Le prisonnier Bilal Salim Ajarima de Ramallah a déclaré à Ma'moun al-Hashim
qui l'a rencontré dans la prison de Moscobiyya qu'il a commencé une grève de
la faim depuis trois jours à cause de la détérioration de sa santé, étant
donné qu'il n'est pas transféré de Moscobiyya depuis 75 jours.
Il a été transporté à l'hôpital de Hadassa le 2/11/2003 à cause de sa santé
et le médecin a demandé que des radios soient faites car il a mal au ventre
et à la tête, mais les conseils du médecin n'ont pas été suivis et il a de
nouveau été mis à Moscobiyya, sans aucun soin.
Source : http://www.arabs48.com
Traduction : Palestine en Marche